1 septembre 2016 - 00:00
François Legault courtise la circonscription de Richelieu
Par: Sarah-Eve Charland
François Legault a visité les locaux du Centre de transfert technologique en écologie industrielle. | TC Média - Sarah-Eve Charland

François Legault a visité les locaux du Centre de transfert technologique en écologie industrielle. | TC Média - Sarah-Eve Charland

« C’est certain que dans deux ans, je mets Richelieu dans la colonne des Caquistes », a affirmé le chef du parti de la Coalition avenir Québec, François Legault en visite à Sorel-Tracy le 1e septembre.

Le politicien, avec sa tournée Debout pour le Québec, a commencé son opération charme, en compagnie du député de Borduas Simon Jolin-Barette, au Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) avant de rencontrer les différents représentants du Centre local de développement (CLD), de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) et du Carrefour Jeunesse-Emploi (CJE) de Pierre-De Saurel.

« Le problème dans la région, ce n’est pas le nombre d’emplois, mais la qualité des emplois. Le salaire du milieu manufacturier est plus élevé que dans l’ensemble des secteurs. […] Si on veut que le Québec devienne aussi riche que le reste du Canada, il faut privilégier le secteur manufacturier et attirer de nouvelles entreprises », soutient-il.

Pour y arriver, il promet d’investir des milliards de dollars dans Investissement Québec, dans les CLD et dans l’éducation. « Il y a une certaine urgence d’avoir un plan économique. Ça passe par l’innovation et par l’éducation. »

En citant l’innovation, il a présenté le CTTÉI en exemple. « Il faut trouver une façon de rapprocher nos établissements d’enseignement de recherche avec nos entreprises. Ici, on a bien réussi à le faire. Je souhaite que le gouvernement continue et investisse davantage, surtout du côté des sciences », déclare M. Legault.

Questionné sur le dossier du pôle logistique, le politicien croit que le gouvernement ne va pas assez loin dans le processus d’implantation.

« Il n’y a pas eu de concret. Ce qu’on a besoin à Contrecœur, ce sont des infrastructures, donc un port facilement accessible et un espace pour décharger les conteneurs. On a la chance d’avoir une autoroute qui s’appelle le fleuve Saint-Laurent. C’est un endroit idéal à Contrecœur pour le pôle », conclut-il.

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