Le meilleur exemple de cette situation particulière est survenu le week-end dernier, lors d’une série aller-retour contre les Marquis de Jonquière. Le jeudi 10 janvier, les Marquis ont battu les Éperviers au Colisée Cardin par la marque de de 4-1. Le lendemain, à Jonquière, les Éperviers ont vaincu à leur tour les Marquis par un score de 5-2 même s’ils s’y sont rendus à 17 joueurs et que leurs quatre meilleurs attaquants manquaient à l’appel en raison de blessures.
« Lors de ce match, je crois que les gars ont eu une prise de conscience. C’est un peu comme ça pour toutes les équipes dans la ligue, mais la plupart des matchs sont gagnés à l’extérieur. Peut-être que les équipes à domicile s’en permettent plus et veulent en mettre plus pour les fans, tandis que l’équipe adverse arrive plus structurée. C’était notre cas à Jonquière, il fallait amener un système fermé, être discipliné défensivement et ne pas avoir de failles. On a adopté cette prise de conscience à l’extérieur et pour nos derniers matchs à domicile, comme celui de vendredi prochain contre Saint-Georges, il faut faire copier coller », souligne l’entraîneur-chef des Éperviers, Christian Deschênes.
Du renfort des universités
Concernant les blessures qui affligent son équipe, Christian Deschênes ne compte pas effectuer de transactions majeures dans la ligue d’ici la date limite le 22 janvier. Il compte plutôt aller chercher du renfort des universités qui terminent leur saison sous peu.
« On a six joueurs sur notre liste qui terminent leur parcours universitaire cette année. Je vais être agressif et j’espère en attirer quelques-uns avec nous d’ici la fin de l’année », souligne-t-il.
Lors du prochain week-end, les Éperviers disputeront deux matchs : un au Colisée Cardin le vendredi 18 janvier, à 20 h contre le Cool FM de Saint-Georges et un autre le lendemain à Saint-Jérôme. Ensuite, les nombreux blessés pourront se reposer puisque les Sorelois ne disputeront que cinq matchs en cinq semaines.