20 février 2017 - 00:00
Devenir les meilleurs
Par: Deux Rives
Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a envoyé une lettre pour donner une réponse à Pierre-Luc Villiard, auteur d'une lettre opinion la semaine dernière dans le journal Les 2 Rives. | TC Média - Pascal Cournoyer

Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a envoyé une lettre pour donner une réponse à Pierre-Luc Villiard, auteur d'une lettre opinion la semaine dernière dans le journal Les 2 Rives. | TC Média - Pascal Cournoyer

Ces données ont été fournies par la Ville de Sorel-Tracy. | Tableau: Gracieuseté

Ces données ont été fournies par la Ville de Sorel-Tracy. | Tableau: Gracieuseté

M. Villiard, La publication de votre lettre d’opinion, la semaine dernière dans le journal Les 2 Rives, m’interpelle et me donne l’occasion d’expliquer aux lecteurs et aux entrepreneurs notre processus d’acquisition de biens et services.

À lire : Lettre d’opinion de Pierre-Luc Villiard

Conformément à notre politique de gestion contractuelle, adoptée par le conseil en 2010, dans le cas d’un contrat de moins de 25 000$, la Ville peut accorder un contrat de gré à gré. Dans un tel cas, la Ville doit voir à solliciter préférablement des offres auprès d’au moins deux fournisseurs dont l’un provient d’une autre région. Voici, en toute transparence, dans le tableau ci-dessous, les résultats à l’ouverture des soumissions dans les cas cités par les Serres P.L. Villiard.

La Ville s’est aussi dotée en 2010 d’une politique d’achat écoresponsable et dans le cas des demandes des prix de 0$ à 25 000$ toutes taxes comprises, elle n’est pas obligée d’accepter le plus bas prix soumis, mais un écart de près du double entre un fournisseur local et un de l’extérieur ne fait pas de sens. La Ville de Sorel-Tracy favorise dans la mesure du possible les entreprises situées sur son territoire, mais pas à n’importe quel prix.

Quel est le pourcentage qui serait acceptable dans le cas des contrats de moins de 25 000$? Le conseil pourrait réfléchir à cette question délicate, mais avant toute chose, dans le contexte de 2017, nos entrepreneurs doivent être les plus compétitifs afin qu’ils puissent obtenir des contrats à la grandeur du Québec et au-delà des frontières. La mondialisation de l’économie pose d’énormes défis principalement dans le secteur du commerce au détail et le phénomène n’est pas unique à la région de Sorel-Tracy. Devenir les meilleurs, c’est notre défi!

L’auteur de cette lettre est Serge Péloquin, maire de Sorel-Tracy.

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