5 mai 2015 - 00:00
Deux maires au volant de voitures électriques
Par: Louise Grégoire-Racicot

Les maires Suzanne Dansereau de Contrecœur et Serge Péloquin de Sorel-Tracy roulent tous deux en voiture électrique. Ils ne tarissent pas d’éloges pour ces véhicules acquis au cours des deux dernières années, ne cachant pas l’intérêt qu’ils avaient à être plus verts.

Pour Mme Dansereau, qui se targue d’avoir fait découvrir la Chevrolet Volt à M. Péloquin, acheter une telle voiture relevait à la fois de la curiosité, de son souci de l’environnement et du fait que cette voiture était louangée par les chroniqueurs.

Oui, son prix à l’achat était passablement élevé, mais elle applaudit le fait qu’elle ne dépense plus que 40$ par mois pour alimenter la génératrice qui pallie la pile électrique, quand elle se décharge.

« J’ai toujours une grande autonomie et quand je circule aux alentours, je suis toujours sur la pile que je recharge à la maison, la nuit, sur le courant continu 110 volts. Ce qui peut me coûter 1$ par jour. Quant aux bornes où je me branche quand je fais de plus longues distances, elles me coûtent 2$ ou 2,50$ selon les endroits. »

Enfin, elle apprécie le silence du roulement, si bien qu’au début elle a dû s’ajuster, ne réalisant pas la vitesse à laquelle elle roulait. Un petit inconvénient auquel s’habituer, note-t-elle.

Changer ses habitudes

Serge Péloquin applaudit aussi son achat. « Mais conduire une voiture électrique change nécessairement tes comportements, ton style de conduite. »

Car la voiture indique ce qui arrive au freinage, quand elle roule dans une côte. « Cela t’amène à changer des choses pour atteindre une meilleure utilisation de ta pile, pour conserver sa charge. »

Il faut aussi repérer les endroits où pouvoir mettre du jus dans ta batterie. « Mais aujourd’hui, il y en a de plus en plus dans les endroits les plus fréquentés. La mienne a une autonomie de 60km. »

Chose certaine, il voit une différence importante entre l’utilisation du jeep à quatre roues motrices qu’il conduisait avant et sa voiture électrique. « Je suis passé de 390$ d’essence par mois à 45-50$. Je considère que c’est un des bons moves que j’ai faits. D’autant qu’il faut que je sois cohérent avec le pitch de développement durable que la Ville fait. Comme maire, je trouve ainsi une façon de protéger la santé de mes concitoyens en émettant moins de CO2. C’est une avancée technologique importante que les gens doivent considérer. Ils en savent plus qu’avant sur ces voitures maintenant que des organisations leur permettent de les essayer et de les comparer. C’est une question de temps », complète-t-il.

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