22 juillet 2017 - 00:00
Des plaisanciers sensibilisent leurs confrères à ne pas faire de vagues
Par: Deux Rives
Une vingtaine de plaisanciers participent à l'activité de sensibilisation, le samedi 22 juillet. | Photo: TC Média - Stéphane Martin

Une vingtaine de plaisanciers participent à l'activité de sensibilisation, le samedi 22 juillet. | Photo: TC Média - Stéphane Martin

Dans la journée du samedi 22 juillet avait eu lieu un regroupement citoyen sur l’eau à l’entrée du chenal aux Corbeaux à Sainte-Anne-de-Sorel.

Par: Stéphane Martin

Sous l’initiative du maire Michel Péloquin, une vingtaine d’embarcations se sont regroupées afin de sensibiliser les plaisanciers aux dommages occasionnés aux grèves par les vagues créées par la vitesse en bateau.

Les chenaux du Moine et aux Corbeaux sont particulièrement problématiques. Cette année, les niveaux d’eau anormalement élevés rendent les berges plus vulnérables aux vagues.

« Plusieurs citoyens déploraient que certains plaisanciers ne soient pas conscients de l’impact des vagues créé par leurs embarcations. Nous avions le souhait d’organiser une activité à grand déploiement afin de sensibiliser tout le monde. Je suis agréablement surpris de la réponse de la population », confie le maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Michel Péloquin.

L’opération, qui s’est déroulée entre 11h et 15h, aura permis de constater une douzaine de comportements inappropriés. « Les municipalité n’ont aucune juridiction sur les plans d’eau en ce qui a trait à la gestion de la vitesse et des vagues créées. Des représentations sont actuellement faites auprès du ministre fédéral par plusieurs municipalités du Québec afin de modifier les lois et d’obtenir plus de pouvoir en ce sens », de souligner Michel Péloquin, qui a l’intention de récidiver avec une telle démarche.

Pour l’occasion, un citoyen a fait confectionner deux banderoles de 28 pieds de long qui étaient visibles de loin. Le panneau a été installé sur une barge appartenant à Pierre Lavallée. Ce dernier n’a pas hésité à prendre part à l’aventure.

« J’ai grandi dans les îles, c’est mon pays, c’est ma place. Je n’aime pas voir l’état de dégradation créé par les vagues. Si on ne fait rien, on n’aura rien. Il fallait essayer quelque chose. Ceux qu’on a fait ralentir aujourd’hui sont probablement conscientisés pour l’avenir. On se fie sur la bonne volonté des gens », commente M. Lavallée.

L’activité s’est déroulée sous la supervision de la Garde côtière auxiliaire canadienne qui ne rapporte aucun incident.

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