Lucie Hénault, la directrice de l’organisme sorelois qui héberge des femmes victimes de violence, a pris la parole devant la foule avant cette marche.
« L’objectif à la marche de ce soir, c’est de vous sensibiliser aux lumières rouges, aux signaux d’alerte, en tant que citoyens, face à la violence faite aux femmes. Ces violences postséparation continuent d’avoir des impacts dans la vie des victimes, des enfants et de leur entourage. Ces violences ont différents objectifs : convaincre la victime de reprendre la relation, poursuivre le contrôle, empêcher la victime de faire valoir ses droits, se venger de ce qui est perçu comme un ultime affront (par exemple, avoir un nouveau conjoint), gagner et avoir le dernier mot », a souligné d’entrée de jeu Mme Hénault, aux gens présents.
Elle a également souligné que la violence conjugale va bien au-delà des comportements violents. « Il faut concevoir [la violence conjugale] sous l’angle du pouvoir de domination et de contrôle qui prive la victime de ses libertés. Sachez déceler les signes avant-coureurs, comme les changements de comportements », a-t-elle notamment indiqué.
Les participants de cette marche ont ensuite déambulé dans les rues du centre-ville en arborant soit un chandail blanc ou un ruban blanc en signe de solidarité.