23 avril 2019 - 01:01
Des choses et d’autres
Par: Louise Grégoire-Racicot

Forte d'une expérience de plus de 40 ans dans les médias, dont 37 au journal Les 2 Rives, Louise Grégoire-Racicot écrit une chronique hebdomadaire à propos de sujets régionaux.

Les cégépiens s’apprêtent à recevoir la finale de Cégeps en spectacle le 27 avril prochain. Une activité qui témoigne de l’implication des jeunes dans la vie collégiale de leur milieu ainsi que l’attrait qu’exerce sur eux une vie culturelle riche d’expressions et d’occasions d’y participer.

Voilà une activité révélatrice des talents certains de créativité, d’expression et d’organisation de ces jeunes. Ils y vivront un temps fort et stimulant à la hauteur de leur passion. Elle leur permettra de vivre une expérience collective et personnelle particulière et souvent marquante. Une expérience mémorable qui les imprègnera peut-être d’une manière d’être et de vivre!

Il y a deux ans, la région recevait la finale de Secondaire en spectacle. Cette année, cette finale collégiale est aussi gage de l’amour et de l’espoir que des jeunes mettent en la culture comme mode de vie et expression de leur identité.

Oui la région n’est plus qu’une région de sport et d’industries. Elle en est aussi une de culture. Tous les efforts investis par les artistes d’ici et de toutes les disciplines, par les organisations municipales et les personnels scolaires les accompagnant se déploient ainsi pour lui insuffler une qualité de vie augmentée. Sans compter que ces jeunes mettent ainsi Sorel-Tracy sur la carte des milieux bourdonnant d’une vie collégiale et culturelle riche, parfois même éclatée. Ouf!

Patience!

Comme il faut être patient pour mener à bien un projet novateur d’ordre économique ou social! Même quand on connait le besoin criant qu’il comblera, il faut du temps pour l’actualiser. Trop de temps. Les promoteurs d’une auberge du cœur destinée aux 16 à 23 ans – La Maison l’Ancrage Pierre-De Saurel – en savent quelque chose!

Il y a des années qu’ils cherchent à doter la MRC d’une telle ressource. Sondages et interventions auprès de jeunes leur ont confirmé l’urgence d’un tel service. Plusieurs 16 à 23 ans sont en difficultés, en quête de réponses et de répit, le temps de reprendre pied et de voir plus clairement leurs lendemains.

Pour le moment, ils doivent aller vers Longueuil ou Saint-Hyacinthe pour trouver un tel refuge et y croiser des adultes signifiants qui les aideront.

Les promoteurs du projet sont toujours en quête d’appuis financiers pour concrétiser le projet. Ils en ont déjà reçu. Mais rien de suffisant pour vraiment aller de l’avant et éviter la rue à ces jeunes souvent aux prises avec des problèmes qui les dépassent.

Au-delà de l’argent, ils doivent aussi pouvoir compter sur la bienveillance, la bonne volonté et l’ouverture de tous à ce projet. Lui insuffler une acceptabilité sociale générale. Encore beaucoup de pain sur la planche!

Hop!

L’annonce d’un investissement de 15 M$ de l’entreprise portuaire QSL de Saint-Joseph-de-Sorel assure la région que cet employeur d’une centaine de travailleurs allonge ses racines soreloises. C’est bien.

Mais ce faisant, cette annonce interpelle tous ceux qui déplorent la trop grande circulation de camions lourds dans les rues de Saint-Joseph et de Sorel-Tracy. Un problème non réglé, car les municipalités concernées n’arrivent pas à aboutir, faute d’un dialogue constructif où mettre en commun les intérêts collectifs de leurs concitoyens.

L’investissement servira à construire trois entrepôts ou seront acheminés divers produits avant d’être livrés. Il urge donc de définir et d’adopter le tracé d’une route industrielle qui réduira les risques d’accidents et les inconvénients de bruit que ce transport occasionnera. Une solution qui repose aussi entre les mains des utilisateurs éventuels d’une telle route, non? Vivement à la table de travail!

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