C’est ce que reconnaissent le député Sylvain Rochon et le commissaire au développement industriel, Jacques Thivierge, qui étaient accompagnés pour l’occasion du maire Serge Péloquin, du président de la Société de développement économique de Sorel-Tracy (SDE), Sylvain Ayotte, de la directrice générale de la SDE et du CLD Pierre-De Saurel, Josée Plamondon, ainsi que de la directrice générale de la SADC Pierre-De Saurel, Sylvie Pouliot.
« Nous avons voulu sensibiliser le ministre à l’extraordinaire opportunité d’affaires que pourrait constituer, pour Alstom Transport, ses employés, ses sous-traitants locaux et l’ensemble de la région de Sorel-Tracy, le projet de Réseau de trains électriques montréalais annoncé par la Caisse de dépôt et placement du Québec », a dit M. Rochon qui était à la tête de la délégation.
« Je veux faire tout en mon pouvoir pour que les intérêts des travailleurs d’Alstom Transport et, par ricochet, ceux de notre région soient résolument pris en considération avant que les appels d’offres pour ce projet ne soient lancés », a-t-il dit.
Le groupe a insisté sur l’importance que la candidature d’Alstom Transport ne fasse pas l’ombre d’un doute pour la réalisation des bogies des wagons Azur du métro de Montréal, dans le cadre de la deuxième partie du contrat.
« L’entreprise manifeste de l’intérêt pour ce contrat », affirme Sylvain Rochon.
Aussi tentera-t-il de sensibiliser le nouveau ministre sur ce sujet au cours de prochaines semaines, selon les disponibilités de ce dernier, a-t-il confirmé.
La délégation a reçu l’appui inconditionnel de tous les conseils municipaux de la région et celui de la MRC de Pierre-De Saurel dans sa démarche.
Et GE?
Au cours de cette rencontre, il avait aussi été question de l’avenir de GE à Sorel-Tracy. Le groupe lui a notamment signifié son refus de jeter la serviette devant la délocalisation projetée des bureaux administratifs de General Electric de Sorel-Tracy vers une ville de la Rive-Sud de Montréal et lui a fait part des actions mises en branle ici pour faire face à cette situation.
« Nous avons, comme je l’aime, parlé d’une même voix, montré un front uni, énoncé clairement nos attentes et affiché de la détermination. »
Selon le commissaire industriel Jacques Thivierge, il faut aussi travailler fort à consolider les emplois dans la production et les installations de fabrication de l’entreprise dans la région, misant sur l’expertise de ses travailleurs et fournisseurs.