L’organisateur du regroupement sorelois, Sylvain Dupuis, s’est dit extrêmement fier des jeunes qui ont tout donné jusqu’à la ligne d’arrivée, à Montréal le 10 mai.
« Tout le monde s’est entraidé en courant quatre par quatre ou deux par deux. Ils ont tous voulu continuer malgré la température. Certains élèves m’ont beaucoup surpris par leur ténacité. Ce n’est pas facile de passer une fin de semaine complète dans un autobus à dormir, manger et courir uniquement », témoigne-t-il.
Quelques petites embûches sont survenues, notamment deux élèves qui ont attrapé une gastro avant le Défi. Ils n’ont donc pu se joindre au groupe, ce qui portait le nombre à 38.
Rendus à Sorel-Tracy, environ aux trois quarts du parcours, certains élèves démontraient des signes de fatigue.
« Quelques-uns auraient voulu abandonner, mais on a obligé les jeunes à courir. On ne voulait pas qu’ils regrettent de ne pas avoir reçu leur médaille à Montréal. On a bien fait, puisqu’après quelques kilomètres, ils ont regagné de la couleur. Ils n’ont pas été déçus de continuer! », explique-t-il.
Un arrêt spectaculaire à Sorel-Tracy
De tous les arrêts lors du parcours – Portneuf, Batiscan, Trois-Rivières, Sorel-Tracy et Varennes – seul Sorel-Tracy s’est démarquée pour avoir encouragé les athlètes aussi intensément, dit avec fierté M. Dupuis.
Rappelons que la ville la plus accueillante pourra mériter un montant de 5000$ pour ses infrastructures de loisir après un vote des 125 écoles participantes.
« Si on ne gagne pas, c’est un vol!, lance M. Dupuis en riant. Quand j’ai vu tous ces gens le long du trajet qui criaient et qui nous encourageaient, c’était tellement impressionnant. On s’est fait remarquer par les participants des autres écoles aussi. On avait des partisans colorés, des décors et deux orchestres pour accueillir les écoles. C’était fou! »