La troupe de Christian Deschênes a vaincu quatre équipes différentes. Les Sorelois ont d’abord gagné 6-3 contre les 3L de Rivière-du-Loup le 5 octobre au Colisée Cardin, puis 5-4 le lendemain à Berlin pour l’ouverture locale de l’équipe d’expansion américaine. La fin de semaine suivante, ils ont battu, le 12 octobre, le Cool FM de Saint-Georges-de-Beauce par la marque de 6-1 au Colisée Cardin, avant de gagner 2-1 en prolongation à Therford Mines le lendemain.
L’entraîneur Christian Deschênes se dit plus que satisfait, sans trop s’emballer. Avant le début de la saison, il se montrait préoccupé par les départs de vétérans comme Sébastien Rioux et Marc-André Bernier. Mais les jeunes joueurs qui se sont greffés à l’équipe lors des quatre premiers matchs ont très bien fait le travail, admet-il.
« Je ne suis pas gêné d’entrer des gars comme Charles-Alexandre Drolet dans le lineup. Il a très bien joué contre Saint-Georges quand on a fait appel à lui. On a perdu de l’expérience avec certains joueurs, mais les gars sont tellement soudés qu’on ne voit pas la différence. Ils travaillent très bien ensemble et la chimie est bonne », se réjouit-il.
Capacité d’adaptation
Selon Christian Deschênes, le meilleur match de sa troupe a été le dernier, celui à Thetford Mines le 13 octobre. Malgré la victoire serrée de 2-1 en prolongation, les Éperviers ne pouvaient pas mieux performer, considérant qu’ils se sont présentés avec seulement 18 joueurs en raison d’absences.
« La beauté de ce groupe est de pouvoir s’adapter selon l’adversaire devant nous. On savait qu’en allant à Thetford, on ne pouvait pas ouvrir le jeu comme on l’a fait dans les premiers matchs. Même si on est passé proche de perdre, c’était notre meilleur match. Avec 10 minutes à jouer, ils n’avaient que 11 tirs au but et on en avait une quarantaine. Même s’ils menaient 1-0 jusqu’à la fin, on se s’inquiétait pas puisqu’on voyait qu’on les dominait », souligne-t-il.
Lors de ce match, on a pu assister à l’entrée en scène du défenseur sorelois Julien Bahl, qui s’est entendu avec l’équipe pour le reste de la saison. Ce dernier jouait au niveau universitaire, mais a décidé de joindre la formation soreloise.
« On savait qu’il était en réflexion. On ne voulait pas rien pousser, mais il a le background recherché dans l’optique de se rajeunir. En plus, c’est un talent local », décrit le directeur général et entraîneur-chef.
Contribution de tout le monde
Même si la saison est jeune, Christian Deschênes se réjouit de voir plusieurs de ses trios contribuer offensivement. Lors du match d’ouverture, Antony Courcelles a marqué un tour du chapeau. Une semaine plus tard, Kevin Gadoury enfilait l’aiguille trois fois contre le Cool FM. Sur la route, plusieurs marqueurs différents ont sonné la charge.
« Quand un seul trio produit, l’équipe adverse met ses meilleurs défenseurs pour le contrer. À Berlin, plusieurs de nos trios nous ont donné des buts. Quand tu sais que le groupe au complet est capable de t’en donner, je me sens à l’aise de ne pas couper mon banc avec quelques minutes à faire au match. Tout le monde, de cette façon, a de l’énergie », analyse Christian Deschênes, qui se dit satisfait de la foule jusqu’à présent. En deux rencontres, le Colisée Cardin a accueilli plus de 3 000 spectateurs.
« C’est souvent plus difficile d’attirer les gens en début de saison parce qu’il y a plein de choses à faire en octobre, mais si je regarde nos deux premiers matchs, je suis plus que satisfait. Ça dépasse mes attentes. Avec le bon marketing fait dans les séries l’an dernier, les gens continuent de nous suivre. Notre fiche à domicile dans les dernières années est révélatrice avec notre foule, on sent l’énergie des partisans sur la glace », conclut-il.
