27 juillet 2015 - 00:00
De l’imaginaire à la réalité
Par: Julie Lambert
Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Les organisateurs du jeu de rôle grandeur nature Alfheim, Benoit Leduc et Cindy Mathers. | Photo: TC Média - Julie Lambert

Les organisateurs du jeu de rôle grandeur nature Alfheim, Benoit Leduc et Cindy Mathers. | Photo: TC Média - Julie Lambert

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Des jeux de rôle grandeur nature ont lieu depuis quelques mois à la Base plein air Ville La Joie. Sur la photo, une simulation du groupe Alfheim en juin dernier. | Photo: Gracieuseté

Le directeur général de la Base plein air Ville La Joie, Serge Lavoie et sa femme, Ariane Bourgault, travaillent fort pour attirer une nouvelle clientèle, dont les passionnés de jeux de rôle grandeur nature. | Photo: TC Média - Julie Lambert

Le directeur général de la Base plein air Ville La Joie, Serge Lavoie et sa femme, Ariane Bourgault, travaillent fort pour attirer une nouvelle clientèle, dont les passionnés de jeux de rôle grandeur nature. | Photo: TC Média - Julie Lambert

Des personnages sortant tout droit de l’imaginaire prennent vie depuis plusieurs semaines sur les terrains de la Base de plein air Ville La Joie de Sainte-Victoire-de-Sorel. Des jeux de rôle grandeur nature incluant fées et druides s’y tiennent régulièrement cet été au grand plaisir des passionnés de mondes fantastiques.

Le jeu de rôle grandeur nature est une forme ludique de simulation dans laquelle les joueurs incarnent physiquement un personnage dans un univers fictif, d’après des règles de jeu et l’arbitrage d’organisateurs.

Né il y a un an, le groupe Alfheim tient depuis le début de l’été des événements à la base plein air. L’organisateur, Benoit Leduc, a toujours été un passionné de ce type de jeux. Depuis ses 14 ans, il a fait le tour de ce hobby autant sur table qu’en grandeur nature.

« Je fais beaucoup de recherche pour écrire l’histoire. Je m’inspire beaucoup de la mythologie. Ces jeux de rôle permettent une expérience immersive et ils incluent des épreuves physiques. Je donne l’ambiance et la ligne directrice, mais il y a beaucoup de place à la liberté pour les joueurs. On sait qu’il y a un grand intérêt pour ça », croit-il.

Sa collègue et aubergiste dans le jeu, Cindy Mathers, souligne qu’environ 132 groupes existent dans la province. Lors de leur première activité, la fin de semaine du 12 juin, une quinzaine de personnes se sont prêtées au jeu et sont venues s’immerger dans le monde d’Alfheim.

Saut dans le temps

Les installations de la base plein air se changent pour l’occasion en auberge et ses terrains en un monde fantastique où des colons humains se retrouvent dans un pays peuplé de monstres et de fées. Les participants devront réaliser des quêtes et trouver des trésors.

« Pendant un week-end, on a des installations pour les accueillir. Plusieurs décors sont installés pour vraiment montrer une époque médiévale. On a 12 animateurs bénévoles qui font avancer le jeu et ils remettent à jour le jeu avec les développements de la journée », explique-t-elle.

Popularité grandissante

Selon M. Leduc, cette activité a pris de l’ampleur au cours des dernières années et s’adresse maintenant à une plus grande clientèle en raison de séries télévisées comme Game of Thrones.

Prenant toujours plaisir à initier les nouveaux venus, les deux organisateurs pensent que ce type d’événement s’adresse plus qu’aux geek. Eux-mêmes accueillent des jeunes adultes, mais voient aussi plusieurs participants dans la quarantaine et même de jeunes enfants dans d’autres regroupements.

« C’est un jeu qui laisse place à l’imaginaire. Qui n’aime pas se faire raconter une histoire et même y prendre part?, questionne M. Leduc incarnant le druide Hernest. Tout le monde est là pour s’amuser. Les gens peuvent incarner qui ils veulent et s’impliquer en fonction de leur personnalité. »

Une deuxième ronde dans le royaume d’Alfheim se déroulera le week-end du 31 juillet prochain. Les organisateurs espèrent atteindre une cinquantaine de joueurs.

Pour de l’information ou d’autres dates, les gens peuvent se rendre sur la page Facebook AlfheimGN ou téléphoner au 514.777.7614.

Une clientèle en augmentation

Depuis déjà quelques années, la direction de la Base plein air Ville La Joie reçoit un groupe de jeux de rôle grandeur nature sur ses terres de 51 hectares. Deux autres groupes se sont ajoutés cette année en raison de la popularité grandissante de cette attraction.

Le premier groupe permet à des amateurs d’utiliser les terrains de la base plein air pour recréer l’espace de quelques jours une communauté médiévale d’autrefois avec tente et sans eau courante, décrit son directeur général, Serge Lavoie.

Cette année, deux autres groupes se servent des installations comme le chalet et les sentiers d’hébertisme pour réaliser des jeux de rôle grandeur nature, une nouveauté très appréciée, affirme M. Lavoie. Pour la direction, ouvrir ses services à une nouvelle clientèle était primordial surtout après 50 ans d’existence.

« Nous avons gardé notre mission première. La seule différence est que nous avons élargi notre clientèle pour trouver d’autres moyens de nous autofinancer. Nous travaillons aussi à la rénovation de nos infrastructures depuis 2013 », souligne M. Lavoie.

Selon lui, il y a suffisamment de place pour louer les installations à des groupes de 200 personnes. L’organisation a également depuis peu offert des camps de jour et prépare des journées thématiques.

« Nous avons beaucoup de projets. Nous voulons que les municipalités aux alentours profitent de nos services, mais on vise également les écoles. On travaille fort pour rafraîchir nos infrastructures. »

image
image