6 mai 2019 - 15:00
Ignoré au repêchage de la Ligue canadienne de football
David Savard espère signer comme agent libre
Par: Deux Rives

David Savard était déçu de ne pas avoir été repêché dans la LCF, le 2 mai. Photo Yves Longpré/Vert & Or de l'UdeS

David Savard y a cru jusqu’à la fin, mais son nom n’a finalement pas été prononcé lors du dernier repêchage de la ligue canadienne de football (LCF), le 2 mai dernier.

Texte de Sébastien Lacroix, collaboration spéciale

« Ça été une petite déception », admet le Sorelois qui était réuni avec une trentaine de parents et amis au Resto Tracy pour l’occasion. Un moment de bonheur qu’il aurait bien entendu aimer vivre en compagnie de ses proches.

Joint par Les 2 Rives au lendemain du repêchage qu’il a suivi à RDS et sur CFL.com, il raconte que plus la soirée avançait et plus son stress montait. « Au départ ça allait, parce que j’étais projeté plus tard, mais disons qu’à partir de la 5e et de la 7e ronde, j’étais beaucoup plus attentif », relate celui qui avait pourtant reçu des appels d’entraîneurs et de recruteurs de différentes équipes au cours des jours précédant le 2 mai dernier.

La veille, il avait notamment pu s’entretenir pendant une trentaine de minutes avec un entraîneur des Tiger Cats d’Hamilton entre deux cours à l’école primaire où il faisait de la suppléance. « Quand je lui ai dit qu’on faisait une soirée pour le repêchage, il m’a répondu que ça ferait beaucoup de monde pour crier quand mon nom allait sortir, raconte-t-il. Ça m’a mis la puce à l’oreille comme quoi ça allait arriver! C’est peut-être ce qui a amené un peu plus de déception… »

Le demi-offensif attend maintenant de voir s’il recevra une invitation pour participer à un camp d’entraînement d’une équipe de la LCF, dont les activités pré-saison débutent généralement à la fin du mois de mai. « Mon agent m’a texté ce matin (vendredi), vers 5 h 40, pour me dire qu’il était déjà sur le téléphone, indique David Savard. Il me disait que mon nom sortait souvent quand il parlait avec des entraîneurs. »

S’il ne reçoit pas de contrat, une autre option qui s’offre à lui sera de retourner jouer sa cinquième et dernière saison d’éligibilité avec l’Université de Sherbrooke. Le bachelier en enseignement de l’éducation physique en profiterait pour prendre des cours en adaptation scolaire et ainsi ajouter une corde à son arc. « J’ai encore le Vert et Or à cœur et ça me permettrait de finir ce que j’ai commencé », lance-t-il.

Beaucoup d’appelés, peu d’élus

Il faut dire que ce serait tout un exploit s’il réussit à percer. Dans toute l’histoire de la LCF, il n’y a qu’un seul joueur en provenance de la région de Sorel qui a réussi à y faire sa place. Il s’agit de Michel Lamy qui a joué 109 matchs en huit saisons avec Ottawa, Saskatchewan et Montréal, de 1989 à 1996.

Il y a aussi le garde Stefan Soulières qui a été repêché en 7e ronde par les Argonauts de Toronto, en 1991, mais qui n’a pas disputé de match. Plus récemment, Dominic Noël avait été invité par les Roughriders et les Alouettes au camp d’entraînement, mais n’a pas joué dans la LCF.

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