6 avril 2017 - 00:00
La famille d’Édouard sollicite le soutien du public
Par: Deux Rives
La famille Laramée a dévoilé sa réalité du quotidien sur les réseaux sociaux afin d'obtenir de l'aide. | Photo: Gracieuseté

La famille Laramée a dévoilé sa réalité du quotidien sur les réseaux sociaux afin d'obtenir de l'aide. | Photo: Gracieuseté

La famille d’Édouard Laramée, atteint de trisomie 9p et âgé de 20 mois, a publié le 3 avril une campagne de financement en ligne. Celle-ci a pour but de faciliter l’achat d’une chambre hyperbare qui pourrait maximiser le développement des cellules affectées du jeune Édouard.

Un montant de 25 000$ est nécessaire afin que la famille puisse se procurer ladite chambre. La mère d’Édouard, Cynthia St-Laurent, est prête à tout pour améliorer l’évolution du plus vieux de ses deux fils.

« Après [la campagne en ligne], je vais faire le tour des commerces de la ville, dit-elle. Ça ne sera pas facile, c’est beaucoup de temps, mais je suis prête à tout pour qu’on lui fournisse la chambre hyperbare. » La campagne de financement avait recueilli près de 100 dons, pour un montant dépassant les 3 000$, en deux jours.

Édouard a commencé ses traitements en utilisant une chambre hyperbare de location en clinique. Selon sa mère, l’option la plus abordable demeure l’achat.

« En clinique, c’est 125$ de l’heure. Chaque jour, c’est une heure et demie à trois heures [de traitement]. Ça monte vite, c’est fou », affirme-t-elle.

Les derniers mois n’ont pas été faciles pour la famille, alors que les rendez-vous s’accumulaient pour Édouard. Selon les dires de sa mère, il est suivi par 16 spécialistes. Il y a un peu plus d’une semaine, Mme St-Laurent a étalé de long en large l’histoire de son jeune garçon sur les réseaux sociaux. Il est possible d’y lire les démarches, diagnostics et conséquences encourus par la situation de son bébé.

« À part nos familles et quelques amis isolés, on ne l’avait dit à personne, confie-t-elle. Là, on a repris le dessus et on fonce pour l’aider. […] La stimulation et les exercices sont les seules autres choses qu’on a le pouvoir de faire pour l’aider, explique Cynthia St-Laurent. On ne le changera pas. On ne le guérira pas, mais ce qu’il gagne, c’est ça de plus dans son bagage de vie. »

La famille attend une réponse de subvention de la part du gouvernement provincial. Elle enverra une demande au gouvernement fédéral quand Édouard atteindra les deux ans. Cynthia St-Laurent et Patrick Laramée n’ont pas encore fait de demande pour le supplément pour enfant handicapé nécessitant des soins exceptionnels, n’étant pas certains qu’Édouard cadrerait dans les critères de sélection. Comme plusieurs parents vivant cette réalité, la mère souhaiterait toutefois une révision du programme afin d’obtenir un montant proportionnel aux besoins et non une réponse catégorique.

Avec la situation précaire d’Édouard, Cynthia St-Laurent n’entend pas retourner travailler à l’hôpital Hôtel-Dieu de sitôt. Elle ne sait pas quand elle pourra effectuer un retour.

Pour lire l’histoire complète d’Édouard, cliquez ici.

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