16 novembre 2015 - 00:00
Cinq personnes à deux doigts de réaliser leur rêve
Par: Julie Lambert
Suzanne Ayotte rêve d’une nouvelle cuisine. | Photo: TC Média – Pascal Cournoyer

Suzanne Ayotte rêve d’une nouvelle cuisine. | Photo: TC Média – Pascal Cournoyer

Parmi tous les rêves soumis au concours Marchand de rêves organisé par les journaux de TC Média, cinq finalistes locaux ont été retenus. Le public pourra déterminer le rêveur qui se rendra à la grande finale nationale en votant en ligne au www.marchanddereves.com du 16 au 27 novembre. Un jury aura ensuite la difficile tâche de déterminer le grand gagnant de 25 000$ parmi les rêves les plus populaires du Québec. Voici les cinq finalistes locaux.

Pour voter, cliquez ici.

Une maison de rêve pour Suzanne Ayotte

Finaliste dans la catégorie Rénovation au concours Marchand de rêves, Suzanne Ayotte
(photo ci-dessus) aimerait terminer les rénovations de sa maison grâce au grand prix de 25 000$.

Mme Ayotte rêve de pouvoir refaire le rez-de-chaussée de sa maison en construction depuis 2013. Elle aimerait grâce au grand prix terminer sa salle à manger et aussi sa salle de bain.

Dès le début des travaux, elle et son conjoint ont connu plusieurs complications. Son conjoint a dû effectuer la plupart des rénovations en même temps que son travail régulier. Il souffre maintenant d’une épicondylite, une maladie douloureuse du coude, ce qui limite ses mouvements et met un frein aux travaux de rénovation.

Mathieu Langlais souhaite s’envoler pour le Brésil

Le finaliste dans la catégorie Voyage, Mathieu B. Langlais, caresse le rêve de percer un jour dans le milieu des arts martiaux. Il aimerait s’envoler pour le Brésil pour un voyage de perfectionnement grâce au concours Marchand de rêves.

Le jeune homme de 23 ans a déjà effectué son premier combat professionnel. Ce sport l’allume depuis son tout jeune âge.

« Je suis un homme ambitieux qui admire chaque petite chose de la vie. Je suis passionné par mon sport. Il y a dix ans, j’ai eu une infection de la bactérie mangeuse de chair et depuis, je me rends compte qu’il faut savourer chaque opportunité que la vie nous offre », a-t-il témoigné.

S’il gagne le concours, il aimerait se rendre au Brésil afin de se perfectionner et améliorer sa technique.

Louise Dupré souhaite retrouver le sourire

La finaliste du concours Marchand de rêves dans la catégorie Santé, Louise Dupré, veut utiliser le prix de 25 000$ pour refaire sa dentition, elle qui n’a jamais eu les moyens de prendre soin d’elle.

Lors du 5 à 7 préparé par l’équipe des journaux La Voix et Les 2 Rives le 10 novembre dernier, la finaliste dans la catégorie Santé a expliqué n’avoir jamais eu les moyens de réaliser son rêve.

« Je suis seule et j’ai un petit salaire. Après avoir pris soin de toute ma famille, j’aimerais que ce soit à mon tour de prendre soin de moi », a-t-elle mentionné. Lors de la soirée, elle a gagné un prix de 1000$. Très émue, elle ne pouvait contenir ses larmes. Cette somme pourra l’aider à réaliser une partie de son rêve même si elle espère tout de même obtenir le grand prix.

Gabriel Lague : deux rêves pour le prix d’un

Finaliste dans la catégorie Affaires, Gabriel Laguë n’a pas un, mais deux souhaits qu’il aimerait voir se réaliser grâce au grand prix du concours.

Le jeune homme de 25 ans est atteint d’une maladie dégénérative appelée la dystrophie musculaire de Duchenne. Il aime le sport et pratique depuis sept ans le powerchair football, soit du soccer en fauteuil roulant.

Il aime beaucoup cette activité, mais n’a cependant pas le fauteuil spécialement adapté pour ce sport (strike-force).

« Cela m’empêche de m’améliorer. Vivant dans un CHSLD et étant sur l’aide sociale, il m’est impossible d’avoir l’argent nécessaire pour cette chaise. Ce sport est très important pour moi et je veux vraiment aller plus loin », a-t-il mentionné lors de la soirée réservée aux finalistes le 10 novembre dernier.

Auteur d’un roman fantastique L’élue d’Elrador paru en juillet dernier, M. Laguë aimerait aussi utiliser le prix pour poursuivre sa passion pour l’écriture.

« C’était très difficile pour moi d’avoir l’argent nécessaire pour payer la maison d’édition afin d’obtenir d’autres copies ou même si je souhaite publier un second livre. J’utiliserai cet argent pour m’aider. »

Brigitte Berger espère faire renaître un projet

La finaliste du concours dans la catégorie Communautaire, Brigitte Berger, aimerait faire renaître des ateliers de cuisines dans les écoles de la MRC Pierre-De Saurel grâce au grand prix.

Cela fait déjà sept ans que le projet existe dans la région. Néanmoins, faute de financement cette année, il n’a pas pu se réaliser auprès des jeunes. « Nous n’avons pas été capables de trouver de subvention », a-t-elle témoigné.

Le plus grand rêve de Mme Berger serait de rejoindre le plus grand nombre d’élèves possible grâce au prix afin de partager le bonheur de cuisiner, mais aussi des connaissances dans divers domaines de la vie quotidienne.

« On donne des compétences culinaires, mais les jeunes n’ont pas l’impression de travailler. Ils font de la compréhension de textes en lisant les recettes, mais aussi des mathématiques grâce aux mesures de quantité. Ces ateliers sont merveilleux parce qu’ils découvrent qu’ils peuvent réussir. »

image