26 février 2020 - 16:12
Mise à jour économique devant la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy
« C’est un gros bateau à changer de cap » – Serge Péloquin
Par: Sébastien Lacroix
Serge Péloquin a dressé un portrait de la situation économique de Sorel-Tracy et de la MRC de Pierre-De Saurel. 
Photo Sébastien Lacroix | Les 2 Rives ©

Serge Péloquin a dressé un portrait de la situation économique de Sorel-Tracy et de la MRC de Pierre-De Saurel. Photo Sébastien Lacroix | Les 2 Rives ©

Serge Péloquin a dressé un portrait de la situation économique de Sorel-Tracy et de la MRC de Pierre-De Saurel. 
Photo Sébastien Lacroix | Les 2 Rives ©

Serge Péloquin a dressé un portrait de la situation économique de Sorel-Tracy et de la MRC de Pierre-De Saurel. Photo Sébastien Lacroix | Les 2 Rives ©

Invité pour la toute première fois par la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy, le maire Serge Péloquin en a profité pour faire une mise à jour économique lors d’un dîner-conférence qu’il a donné devant près de 120 personnes, le 20 février à l’Hôtel de la Rive.

Après avoir dressé un portrait peu reluisant de la situation économique qui présente un indice de vitalité négatif, le maire a présenté quelques projets pour créer de la richesse. « Parce que quand on est dans le trou, la première chose à faire est d’arrêter de creuser, a-t-il illustré. La reconversion n’est pas finie, c’est un gros bateau à changer de cap ».

Il a d’ailleurs annoncé que le conseil municipal s’apprête à revoir son règlement de gestion contractuelle. Ce qui permettra de conserver un potentiel de 8,1 M$ dans l’économie locale. Ainsi, pour les contrats de moins de 100 000 $, la Ville favorisera les entrepreneurs de chez nous.

Pour y arriver, la Ville de Sorel-Tracy donnera des outils et des moyens de travailler les modes de sollicitation à sa division d’approvisionnement. « C’est-à-dire sans les contraintes associées aux appels d’offres et par des négociations directes avec les fournisseurs locaux », a-t-il précisé.

Toujours dans l’optique de développer l’économie locale, le maire de Sorel-Tracy a souligné que le commissaire industriel accompagne présentement Shiptrack dans son implantation au centre-ville. La création d’un incubateur pour le secteur des nouvelles technologies dans la salle ArcelorMittal du Marché des Arts Desjardins est également dans les cartons. Des mesures qui devraient amener 50 nouveaux emplois au centre-ville.

Toujours au centre-ville, le maire a annoncé que des actions seront posées pour améliorer son aspect visuel. Une proposition architecturale sera présentée aux propriétaires de commerces pour l’intégrer au patrimoine bâti et une consultation devrait se tenir à ce sujet. « On pourrait se donner soit un style William-Henry ou Nouvelle-France, a-t-il évoqué. Ce seront les gens qui vont décider. »

Le maire a ensuite fait le tour des actions en cours pour favoriser la reconversion, dont le complexe industrialo-portuaire, les nombreux projets qui gravitent autour du centre-ville pour en faire un pôle touristique, en plus des projets d’usines tels que la Fromagerie Bel et la transformation de cannabis dans l’ancienne prison.

Il a de plus souligné que de nombreux projets d’habitation et de densifications sont sur la table. En tout, près de 400 unités de logement sont prévues dans huit projets répartis à plusieurs endroits dans la ville.

Un appel à la mobilisation

Le maire de Sorel-Tracy a conclu son intervention en faisant un appel à la mobilisation. Il a indiqué que l’étude de l’Institut sur la gouvernance (IGOPP) rappelle l’importance que doit exercer la ville-centre en matière de développement économique.

« Je suis ici pour enclencher avec vous, les gens d’affaires, les acteurs du milieu économique et les élus, une réflexion pour réviser notre modèle de développement économique. Parce que les résultats que l’on obtient avec la structure actuelle ne sont pas satisfaisants », a-t-il lancé.

Il est ensuite revenu sur les « tensions » qui ont été vécues cet automne à la MRC de Pierre-De Saurel. « On s’est crêpé le chignon, a-t-il illustré. Dans ce temps-là, c’est signe qu’il y a des choses qui ne fonctionnent pas et qu’il faut en discuter. »

Il s’est ensuite adressé au préfet Gilles Salvas qui était dans la salle. « Il faut arrêter de se torpiller. Parce que ç’a des incidences, a-t-il soutenu. On va s’assoir, travailler ensemble et s’appeler plus souvent. Parce que ce n’est pas normal que, l’an dernier, il n’y ait pas eu réunion de l’année. »

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