12 janvier 2018 - 10:26
Colline Parlementaire à Ottawa
Branle-bas de combat pour un colis suspect envoyé au député Louis Plamondon
Par: Julie Lambert

Le député fédéral Louis Plamondon a eu la frousse après qu'un colis suspect ait été envoyé à son bureau d'Ottawa. (Photo : Archives/Tiree de Facebook)

Un colis suspect envoyé au bureau du député de Bécancour—Nicolet—Saurel, Louis Plamondon, à Ottawa a forcé l’évacuation d’une portion de la colline parlementaire le 10 janvier.

Vers 14h10, l’adjointe de M. Plamondon, Carole Forcier, a reçu un très gros colis sur lequel on retrouvait des écritures pêle-mêle, explique le député. Habituellement, lui et ses collègues ne reçoivent pas d’aussi grosses boîtes puisqu’elles sont interceptées par le bureau de poste de la colline parlementaire.

« Le colis était tout croche et vraiment barbouillé avec des messages adressés à la GRC. Mme Forcier s’est dit que cette boîte ne l’inspirait pas et a appelé le bureau de poste qui lui a dit de venir le scanner. Ils ont détecté à l’intérieur une montre et des écouteurs qui semblaient reliés à une boite ressemblant à un détonateur. Ils ont appelé la sécurité qui elle, a appelé la GRC », décrit avec encore beaucoup de surprise M. Plamondon.

La GRC a décidé d’évacuer les six étages de la bâtisse et quelques rues à proximité. Une équipe spécialisée dans les colis dangereux a vérifié la boite suspecte avec des robots. Ce n’est seulement que trois heures plus tard, soit vers 17h45, que la GRC a confirmé que le colis ne contenait pas de matière explosive.

La police fera une enquête dans les prochains jours en utilisant plusieurs noms qui étaient inscrits à l’intérieur de la boîte, souligne le doyen de la Chambre des communes. Si l’incident a été sans conséquence, M. Plamondon croit qu’une analyse de l’événement sera nécessaire.

« Nous n’étions pas en période de tensions, nous sommes la 4e opposition et je ne portais pas de dossiers chauds, donc je me suis demandé qu’est-ce que me voulait l’individu. Les policiers pensent que c’est peut-être parce que je suis le doyen. Je suis très heureux que rien ne soit arrivé à mon employée, je ne m’en serais jamais remis. C’est invraisemblable qu’un tel colis ait passé à travers toutes les étapes de vérifications. Il faudra revoir le système », conclut-il.

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