Cette négociation implique les employés travaillant aux usines de Contreoeur-Est, de Longueuil et des employés de bureau.
« J’ai confiance que cette négociation se déroulera bien », a révélé son porte-parole, Louis-Philippe Péloquin.
Fausse rumeur de mises à pied
M. Péloquin a par ailleurs révélé que contrairement à une rumeur qui circulait la semaine dernière, l’entreprise ne planche sur aucun plan de mises à pied massives en préparation actuellement.
« Nous validons chaque dépense effectuée pour justement ne pas avoir à poser de tels gestes dramatiques. »
C’est vrai que le marché traverse des moments plus exigeants, explique-t-il. « Les prix sont bas, celui des matières premières tombe alors que les importations augmentent. Nous avons dû reporter certains projets, mais surtout valider nos dépenses systématiquement. »
Heureusement, poursuit-il, l’entreprise a développé des niches à valeur ajoutée qui donnent des résultats plus positifs que les produits de commodité courante. Ce qui donne de bons résultats.
ArcelorMittal, explique-t-il, met en circulation une gamme de produits différents exportés vers d’autres provinces canadiennes, les États-Unis et le Mexique.
« Bien sûr, le marché américain ne connaît pas une reprise économique aussi rapide que nous l’aurions souhaité, mais le secteur de l’automobile va bien. Il a connu des ventes record. L’entreprise est très présente dans ce secteur, ce qui garnit notre carnet de commandes. »
Mais il faut toujours voir aux dépenses, une préoccupation centrale de l’entreprise, réitère-t-il.
:1200 employés
M. Péloquin a révélé que les usines de Contrecœur comptent actuellement 1200 employés, à peu près le même nombre que l’an dernier.
« Il y a toujours des gens qui partent à la retraite ou vont travailler ailleurs. Mais nous les remplaçons immédiatement. Donc je ne peux voir d’où vient cette rumeur de mises à pied massives. Elle est carrément non fondée », conclut-il.