17 novembre 2016 - 00:00
Anthony Beauvillier s’adapte bien au marché de New York
Par: Jean-Philippe Morin
Anthony Beauvillier pourrait bien ne plus jamais porter l’uniforme des Cataractes s’il continue son bon travail avec les Islanders de New York. | gracieuseté – LHJMQ

Anthony Beauvillier pourrait bien ne plus jamais porter l’uniforme des Cataractes s’il continue son bon travail avec les Islanders de New York. | gracieuseté – LHJMQ

En appartement à New York depuis le 16 novembre, Anthony Beauvillier en profite au maximum. Après 12 matchs joués avec les Islanders, il réside maintenant à cinq minutes de l’aréna, s’entraîne avec ses coéquipiers tous les jours et vit son rêve d’heure en heure.

« Ça se passe très bien jusqu’à maintenant, commente le jeune homme de 19 ans, après un entraînement des siens. Je me suis bien intégré au groupe. On a du plaisir dans la chambre avec les gars, ils prennent soin de moi. C’est le fun pour un jeune comme moi d’arriver et d’être intégré aussitôt. »

Après le neuvième match joué avec les Islanders, son entraîneur et son directeur général lui ont demandé de commencer à chercher un appartement. Il pourrait donc ne plus jamais retourner avec les Cataractes de Shawinigan s’il continue d’être efficace dans les trois zones.

Passage Ă  vide

Les Islanders de New York connaissent présentement une séquence difficile. Le 17 novembre, ils étaient derniers dans la conférence de l’Est avec seulement 13 points en 16 matchs. Au cours des dix derniers matchs, l’équipe de Brooklyn a récolté seulement deux victoires.

Mais ce n’est rien pour décourager Beauvillier, même s’il a été laissé de côté trois fois au cours des six dernières parties. « Si j’ai été laissé de côté, c’est à moi d’en donner plus et de faire ma place. On essaie peut-être en ce moment d’en faire un peu trop. Il faut revenir à la base. On ne se fait pas déclasser chaque match, on est toujours là, très près de la victoire », analyse le numéro 72.

Son entraîneur Jack Capuano est d’ailleurs la cible de plusieurs critiques du public sur Twitter que dans l’aréna. Le Sorelois a tenu à le défendre. « C’est lui qui m’a donné ma chance, je lui fais confiance à 100%. Je n’ai aucun mot à dire sur lui, il a un excellent système de jeu et il sait comment nous motiver. On prend ça [les critiques] personnel un peu puisque c’est nous [les joueurs] qui perdons à la fin. »

Capuano ne tarit pas d’éloges envers Beauvillier, dans une entrevue sur le site web des Islanders. « Il est arrivé et s’est établi avec son caractère et sa détermination. Ce n’est pas une surprise pour nous. Nous savions qu’il pouvait faire ce qu’il fait actuellement », a-t-il commenté.

DĂ©but canon

À ses cinq premiers matchs, l’attaquant de 5’11’’ et 170 livres avait récolté cinq points, dont son premier but en carrière contre les Sharks de San Jose. Mais depuis les sept derniers matchs, il n’a pas réussi à noircir la feuille de pointage.

« Les bounce venaient plus facilement au début, alors que ce n’est pas le cas récemment. Mais ce n’est pas grave, je ne suis pas nécessairement pas là pour faire des points. À 19 ans, ce que j’ai à faire, c’est que chaque fois que j’embarque sur la glace, je donne mon 100%. Je me dois d’être prêt à toute situation », conclut-il.

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