« On n’a pas la prétention de dire qu’on fait toujours notre travail à la perfection. C’est déjà arrivé que des agents soient sanctionnés et qu’il y avait vraiment des fautes, mais dans ce cas-là, nous étions en total désaccord avec la décision de la direction de suspendre l’agent », a indiqué le président de la section Sorel du syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec, Sébastien Charlebois.
Ce dernier a également ajouté qu’une suspension de 15 jours était une sanction assez lourde, vu la situation.
« C’est injustifié, notre prétention, c’est qu’il n’y a eu la sécurité d’aucun incarcéré en danger », a précisé M. Charlebois.
Les représentants syndicaux ont également profité de cette occasion pour commencer à rencontrer leurs membres pour se préparer aux futures négociations de convention collective.
« Nos négociations vont surtout concerner le climat de travail, explique M. Charlebois. Nous ne sommes pas appréciés du bord de notre employeur ni du bord de la clientèle et nous travaillons derrière huit rangées de barbelées, c’est parfois difficile. »
La convention collective du syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec sera échue en mars 2020.