11 septembre 2017 - 00:00
« On ne comprend pas leur décision » – Serge Péloquin
Par: Julie Lambert

La décision de plusieurs membres du conseil d’administration du Festival de la gibelotte de démissionner a pris de court la Ville de Sorel-Tracy. Une solution aurait pu être trouvée sans en arriver là, pense son maire, Serge Péloquin.

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Selon l’entente, la Ville a octroyé un montant de 140 000$, dont 50 000$ en soutien technique et services.. À ce jour, elle estime son soutien à 43 470$.

« On nous a demandé d’obtenir le montant de ce qui n’a pas été offert en service, soit une somme d’environ 6000$. Le conseil a décidé d’aller de l’avant et de donner la différence en argent. Une entente de principe a été conclue. On aurait été prêt à discuter », mentionne Serge Péloquin.

Il ne comprend pas la décision des membres du conseil d’administration de démissionner puisque la Ville a toujours été ouverte à trouver des solutions afin d’aider les organisateurs du Festival.

« On a tout fait pour les supporter. On n’a pas eu de demande ni de nouvelles du président après la lettre déposée du président concernant le respect de l’entente. On aurait pu poursuivre les discussions », soutient le maire.

La relation de la Ville a toujours été bonne avec les organisateurs et il souhaite que cela se poursuive. Il espère que les membres du c.a. viendront rencontrer la Ville pour trouver une solution.

« La résolution pour l’argent du soutien technique sera adoptée lors de la prochaine assemblée. Il y a toujours eu un consensus autour de la table du conseil pour aider les organisateurs. Ils ont fait un travail remarquable, affirme M. Péloquin. On va attendre qu’ils nous déposent le bilan financier et on pourra ensuite les aider. »

Peur à surmonter

Le représentant de la Ville sur le c.a. du Festival de la gibelotte, Jocelyn Mondou, a été surpris de la décision de ses collègues. Il avoue toutefois que les inquiétudes étaient grandes autour de la table lors de sa dernière assemblée.

« Je ne donnerai pas ma démission. Je n’ai pas mis un X sur le Festival, j’y tiens et je veux qu’il reste au centre-ville. La dette de 200 000$ a fait peur aux gens. Ils se demandaient comment ils feraient pour partir la prochaine édition avec ce montant. Ils voudraient que la Ville efface la dette. Je pense que les gens ont agi trop vite. Ils auraient dû attendre le dépôt du bilan financier », assure-t-il.

Le conseiller croit que c’est au c.a. de se creuser la tête pour réussir à régler cette situation financière. C’est trop facile de jeter la serviette, soutient-il. Il est toutefois de l’avis de ses membres concernant la facture jugée trop élevée des services rendus par la Ville lors de l’événement.

« J’ai fait moi-même le calcul et on aurait pu la diminuer d’au moins 25 000$. On aurait très bien pu discuter avec la Ville et expliquer nos raisons. La Ville n’est pas contre le Festival, elle est là pour l’aider. Il est par contre difficile de prendre des décisions sans savoir si le Festival termine avec un déficit ou un surplus, parce que les solutions ne seront pas les mêmes », conclut-il.

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