Cette motion est une initiative de la Coalition Avenir Québec et du député Benoit Charette. Il n’y a eu aucun débat sur cette motion.
« La question qu’il faut se poser, c’est si ce projet est viable. Il faut aller au fond des choses pour en avoir le cœur net […] », soutient le président du comité d’action local de la CAQ dans Richelieu, Jean-Bernard Émond. « Le gouvernement doit collaborer en fournissant rapidement les différentes informations permettant de bonifier les études de faisabilité », ajoute-t-il.
« C’est un pas de plus dont nous pouvons nous réjouir », a souligné Sylvain Rochon, rappelant que l’idée d’un tel pont reliant les deux rives fait rêver depuis longtemps. « La croisade menée pendant des années par le maire de Saint-Joseph-de-Sorel, Olivar Gravel, puis par Jean-Yves Landreville, est maintenant reprise et les espoirs ravivés. Mais pour que ce rêve devienne un projet réalisable, plusieurs questions doivent être élucidées par des études rigoureuses. »
Le promoteur, Luc Poirier, a ressuscité ce rêve, l’a dépoussiéré et lui a donné l’allure d’un projet auquel les gens sont de plus en plus nombreux à croire, ajoute M. Rochon. « Un projet ambitieux qui mérite toute notre attention », affirme le député. « Mais il faut d’abord que soient clarifiées des questions qui ne l’ont pas été entièrement jusqu’à maintenant: des questions environnementales, techniques et économiques. Il y a notamment cette condition, posée par le promoteur, sur laquelle il fait désormais reposer la concrétisation du projet: que le gouvernement s’implique en consacrant annuellement, à cette infrastructure opérée par le privé, les deniers publics qu’il consacre annuellement au traversier. »
« Ce projet permettrait de redynamiser la région, ajoute M. Émond. On en a de besoin. Et on ne se le cachera pas, le traversier n’est pas suffisant et a amené des problématiques assez importantes au cours des dernières années pour la population, notamment lors de la grève à la Société des traversiers. C’est inacceptable que des gens perdaient 4 heures par jour puisqu’ils devaient utiliser le pont-tunnel La Fontaine à Montréal ou le pont Laviolette à Trois-Rivières. Trouvons une solution digne du 21e siècle! »