24 septembre 2015 - 00:00
3500 plants de cannabis récoltés en deux jours
Par: Sarah-Eve Charland
L’équipe du Bureau des enquêtes criminelles a récolté 3500 plants deux jours après le lancement de l’opération Cisaille le 22 septembre dernier. | TC Média - Sarah-Eve Charland

L’équipe du Bureau des enquêtes criminelles a récolté 3500 plants deux jours après le lancement de l’opération Cisaille le 22 septembre dernier. | TC Média - Sarah-Eve Charland

L’opération Cisaille 2015 de la Sûreté du Québec (SQ) bat son plein. En deux jours, les policiers du Bureau des enquêtes criminelles ont récolté plus de 3500 plants de cannabis sur le territoire de la MRC Pierre-De Saurel.

Les policiers avaient effectué des cueillettes de cannabis sur 16 sites le 23 septembre en après-midi, soit le lendemain du lancement de l’opération. Les sites ciblés se situaient à Saint-David, Saint-Robert, Saint-Ours et Sainte-Victoire-de-Sorel.

« Les policiers ont utilisé différentes techniques d’enquête ou des informations du public pour arriver à ces résultats », affirme la porte-parole de la SQ, Lucie Poirier.

Les mariculteurs se perfectionnent, ajoute-t-elle. De plus en plus, les cultures se font à l’intérieur d’une résidence. « On utilise d’autres techniques d’enquête pour déceler les maisons qui pourraient potentiellement contenir une culture de cannabis. »

L’opération Cisaille se déroule au mois de septembre afin de concorder avec la saison des récoltes. C’est à ce moment que les agriculteurs découvrent les cultures de cannabis dans leur champ, explique le sergent superviseur responsable des enquêtes criminelles, Frédéric Jacques.

« Lorsque les personnes nous appellent, c’est ce qu’il y a de mieux. C’est notre meilleure information. Ça peut être dangereux d’enlever les plants. Nous coupons les plants. Les mariculteurs savent que c’est nous. Les agriculteurs n’ont pas à craindre des représailles », mentionne-t-il.

Il est plutôt difficile de constater une hausse ou une baisse de la culture de cannabis dans la région.

« À moins d’avoir des preuves tangibles, il est rare que l’opération Cisaille mène à des arrestations. On a aussi d’autres techniques d’enquête pour trouver les responsables. Lorsqu’un site est identifié, les policiers vont lui porter une attention particulière », ajoute Mme Poirier.

L’équipe du Bureau des enquêtes criminelles continuera à démanteler des cultures tant qu’ils auront des pistes.

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