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Voilà un projet d’entreprise qui marque un tournant dans ses activités vers le digital industriel, nous a-t-il précisé. « Un choix qui impose que l’on se rapproche des universités et des centres de recherche. »
L’intention de GE, a-t-il vulgarisé, « est de pouvoir recueillir des informations, de nos équipements et d’analyser les algorithmes qu’on y trouve et générer ainsi de la valeur ajoutée à nos produits. »
En travaillant de la sorte, poursuit M. Baudin, l’entreprise innovera et renforcera sa compétitivité et, but ultime, accroitra ses marchés.
Mais dit-il, rassurant, « la construction de turbines et alternateurs reste toujours notre fer de lance. Elle sera faite dans les ateliers de Sorel-Tracy où 150 personnes travaillent. »
Cette décision prendra effet en 2017, croit-il. « Nous sommes au tout début du projet. On doit se relocaliser, trouver des locaux et les aménager, ce que nous comptons faire en consultation avec nos employés. »
Il leur a toutefois spécifié que GE envisage s’installer à Boucherville, Longueuil ou Brossard. La décision pourrait être prise dès le mois prochain. M. Beaudin considérait essentiel de déjà en informer le personnel touché, affecté à la gestion de projet, l’ingénierie, les achats et toutes les fonctions en support à ces services.
Pour sa part, le porte-parole de l’entreprise, Kim Warburton a spécifié, un peu plus tôt dans la journée, que l’entreprise souhaite ainsi rejoindre ce qu’elle nomme un « industry cluster », centre qui regroupe des industries du même secteur d’activité et un environnement propice à stimuler sa compétitivité.
M. Beaudin a pour sa part rappelé que 25% des budgets consacrés à la recherche et au développement de même que les 100 000 emplois qu’il génère sont regroupés dans le Grand Montréal où l’entreprise compte s’établir.
Rappelons que GE a fait l’acquisition d’Alstom en décembre 2015.