29 mai 2017 - 00:00
Des Sorelois se désolent du décès de Guy Ouellette
Par: Deux Rives

À la suite du décès du pilote automobile Guy Ouellette, le 27 mai, à l’Autodrome de Drummondville, deux Sorelois, bien impliqués dans le domaine de la course sur terre battue depuis des décennies, témoignent de leur expérience face à ce tragique incident.

Pierre-Yves Joyal a été pilote durant huit saisons. En juillet 2014, alors qu’il coursait en catégorie « lightning sprint », il a subi un grave accident l’obligeant à mettre un terme à sa carrière. La mort du pilote Guy Ouellette a donc ravivé chez lui de fortes émotions.

« Depuis samedi, je ne fais que penser à ça, à lui et à sa famille, mentionne le passionné de courses. Je le connaissais un petit peu, mais je n’osais pas lui parler beaucoup. C’était un gentleman intimidant, un vrai homme », ajoute-t-il.

En près de 30 ans dans le monde de la course sur terre battue, c’est la première fois qu’il est informé d’un accident de la sorte.

« Ce sont de mauvaises circonstances; une malchance de trop, affirme M. Joyal. On parle de rapidité et d’essence, c’est toujours dangereux, mais il y a moins de blessés qu’au hockey et au football. »

Certains pilotes seront peut-être plus craintifs, mais l’ex-pilote ne croit pas que cet événement change la mentalité des fervents.

« On ne pense jamais à cela quand on course, dit-il. Si j’avais la chance de piloter à nouveau, j’irais à 100 milles à l’heure. »

Aspect sécuritaire

Le propriétaire de l’équipe de course One et vendeur de voitures de classe modifiée, Serge Desjardins, œuvre dans le domaine depuis 40 saisons. Selon le Sorelois, ce qui est survenu à Drummondville n’est qu’un accident malheureux.

« Dans la mesure du possible, les voitures sont très sécuritaires, raconte Serge Desjardins. Avec la vitesse, c’est une chose normale de voir une virer une automobile à l’envers. Mais dans 99,9% des cas, le chauffeur n’a rien, car il est vraiment bien protégé. »

La terre battue amène son lot d’inconvénients, comme la poussière qui réduit la visibilité. Celle-ci serait peut-être en cause dans l’accident de M. Ouellette. Serge Desjardins ne croit toutefois pas que des modifications doivent être effectuées.

Plus d’une vingtaine de Sorelois coursent sur les pistes de Drummondville, Saint-Marcel et Granby.

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