27 avril 2017 - 00:00
Ils rendent hommage au peintre Mario Cardin
Par: Deux Rives
Mario Cardin était un artiste qui a marqué la région. | Photo: TC Média - Archives

Mario Cardin était un artiste qui a marqué la région. | Photo: TC Média - Archives

L’artiste peintre sorelois Mario Cardin s’est éteint le 26 avril à l’unité Myosotis de Sorel-Tracy, à l’âge de 66 ans. Tous sont unanimes : le Sorelois a marqué la région à sa façon.

Le nouveau retraité se battait contre un cancer de l’estomac, semblerait-il, depuis environ un an. Sa situation s’était toutefois détériorée dans les dernières semaines. Il a été un artiste marquant de la région sur une période de 40 ans.

« Il était un des artistes importants de la région, a témoigné la coordonnatrice à la politique culturelle de la MRC Pierre-De Saurel, Caroline Cloutier. Il était engagé, il illustrait des éléments de la région. Parfois, des gens nous semblent grands et forts. Mario Cardin était une de ces personnes. »

Attristée par la nouvelle, la régisseuse culturelle à la Ville de Sorel-Tracy, Christine Bouvette, a tenu à offrir ses condoléances à l’entourage de M. Cardin.

« Mario Cardin était super sympathique. Il était vrai et direct, a raconté Mme Bouvette. J’ai toujours eu de belles collaborations avec lui sur tous les projets. »

Il a d’ailleurs exposé à la Maison des gouverneurs, du 1er février au 29 mars 2015, en plus d’être exposé en permanence Aux Saveurs du Marché, sur la rue Augusta. Cette même année, la Ville de Sorel-Tracy a acheté sa toile Phoenix Sun emporté par la foule.

D’un artiste à un autre

Le caricaturiste du journal, Gilles Marcotte, n’avait que de bons mots pour son collègue artiste.

« On n’était pas juste des collègues, on était des chums, a-t-il lancé. Entre artistes, on parle le même langage. »

Les deux hommes avaient travaillé, en 2013, sur la fresque murale affichée au centre-ville de Sorel-Tracy.

Selon Gilles Marcotte, le plus grand apport de M. Cardin à la région est qu’il avait cette capacité d’embellir quelque chose qui, à première vue, semblait simple.

« Il faisait toujours bien paraître sa ville, a-t-il complimenté. Ses tableaux nous démontrent qu’une rue bien ordinaire peut devenir un chef-d’œuvre. »

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