Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, souligne que l’objectif de ce projet est de favoriser l’implantation du Centre des arts contemporains du Québec à Sorel-Tracy.
« Quand le Centre des arts contemporains a décidé de s’installer chez nous, cela allume un spot sur nous, une lumière sur Sorel-Tracy comme étant un centre d’intérêt pour les arts. C’est une addition dans la mission qu’on a dans une ville d’accueillir ces artistes et d’installer l’art urbain pour qu’il soit omniprésent sur son territoire », affirme le maire Péloquin.
Dans le cadre du 375 e anniversaire de Sorel-Tracy, l’organisme a déposé ce projet qui comprenait cinq volets, dont le cinquième avait pour objectif de doter la municipalité d’une collection d’œuvres d’art monumentales.
@R:Le président de l’organisme, Dominique Rolland, explique que le projet comprend six œuvres créées par des artistes de la région renommés partout dans le monde.
Elles ont été offertes grâce à des dons de mécènes du musée des Beaux-arts du Mont-Saint-Hilaire et des entreprises de la région. La valeur des œuvres est évaluée à environ 2 M$.
« Cela permet de rendre l’art accessible à tout un chacun. L’art public permet à tous les citoyens d’avoir un patrimoine permanent et à long terme. Cela offre aussi la possibilité de voir des œuvres d’artistes d’intérêt. On n’en compte pas beaucoup au Canada et les œuvres de plusieurs d’entre eux se trouveront à Sorel-Tracy », se réjouit-il.
Lien avec le milieu
Les six œuvres (voir tableau) sont faites en différents matériaux provenant des industries locales comme l’acier, l’acier inoxydable, le bronze et la pierre.
« Elles ont été choisies par un comité en fonction du lieu où elles seraient très accessibles au public. Elles font référence à l’industrie, à l’histoire de Sorel-Tracy et à l’environnement notamment avec les matériaux comme l’acier », mentionne M. Rolland.
Le seul engagement de la Ville de Sorel-Tracy dans le projet est d’installer, d’entretenir et de faire l’aménagement autour des œuvres. « C’est une grande fierté. Quand les artistes arrivent en premier et s’installent, cela crée cet indice de vitalité et une effervescence. C’est cela que l’on crée en même temps », conclut M. Péloquin.