Dès janvier 2018, TVA diffusera douze épisodes au lieu de dix. La série tend à promouvoir l’adoption en refuge pour les animaux et vise à sensibiliser les téléspectateurs à la réalité, ainsi qu’aux enjeux vécus dans un centre animalier. Stéphane Fallu, de retour à l’animation, a toujours comme rôle d’être un bénévole pour la cause des animaux. Il est aussi témoin du travail effectué au sein du refuge.
« À l’intérieur de cette saison, il sera possible de voir un grand nombre d’histoires touchantes et des fins heureuses », exprime Karine Marcotte, directrice et fondatrice du CAPS.
Les téléspectateurs pourront assister à l’agrandissement des locaux du refuge animal. Comme l’explique Mme Marcotte, plus d’employés se sont ajoutés à l’équipe et la superficie du Centre a doublé.
« Cette année, le public pourra suivre de nouveaux cas et voir de nouvelles histoires. On pourra remarquer comment travaillent les employés au sein du refuge avec les changements qui ont eu lieu. Nous avons implanté notre propre salle de chirurgie vétérinaire. Maintenant, on emploie une vétérinaire une fois par semaine qui vient réévaluer nos stérilisations sur place. »
Pour cette nouvelle saison, il devrait y avoir un plus grand nombre de types d’animaux, mentionne la directrice, qui ne désire pas trop s’avancer pour garder le suspense.
La série s’est avéré un succès l’an dernier, puisqu’elle a permis d’aller chercher un auditoire d’environ 800 000 personnes pour certains épisodes pour la saison précédente.
Une belle visibilité
Grâce à l’émission, le Centre possède une plus grande visibilité à travers le Québec.
« Avant l’émission, ce n’était pas tous les citoyens qui savaient qu’il y avait un refuge tout près de chez eux. Maintenant, les gens sont plus au courant. Nous avons triplé le nombre d’adoptions depuis la diffusion de l’émission, ayant pour impact une diminution des euthanasies de 20% », rapporte-t-elle.
Il est favorable, selon elle, de faire valoir le travail effectué dans un refuge dans l’objectif de sensibiliser les gens à cette réalité. La Ville de Sorel-Tracy possède une entente avec le Centre qui permet entre autres aux employés de se déplacer pour récupérer des chats errants.
« Nous ne sommes pas une clinique vétérinaire à part entière. Selon l’Ordre des médecins et des vétérinaires du Québec, c’est une clinique qui est strictement utilisée à usage interne du refuge. Nous ne pouvons pour l’instant offrir des services de vétérinaires aux citoyens. »
Selon Mme Marcotte, plusieurs personnes ne sont pas capables de visionner l’émission en raison de la réalité reflétée. « Une série comme Refuge animal est là pour sensibiliser les gens. Si on montrait juste des choses heureuses, malheureusement ça ne serait pas représentatif. Ça ne serait donc pas une série documentaire », détaille-t-elle quant au concept.