16 juin 2015 - 00:00
« Il ne faut pas avoir honte de demander de l’aide » – Nathaly Lacasse
Par: Sarah-Eve Charland
La famille en santé de Nathaly Lacasse et Benoit Champagne. | TC Média - Sarah-Eve Charland

La famille en santé de Nathaly Lacasse et Benoit Champagne. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Être enceinte et se retrouver dans une situation précaire ne devrait pas empêcher une mère d’offrir tous les nutriments nécessaires à son enfant, croit Nathaly Lacasse qui a elle-même demandé de l’aide à la Fondation Olo à un moment dans sa vie.

« Je ne me sens pas mal de dire que j’ai eu besoin d’aide. Si grâce à la fondation, ma grossesse s’est bien passée, eh bien tant mieux. J’ai pu me retrousser les manches pour me concentrer sur ma famille », affirme Mme Lacasse.

Son conjoint Benoit Champagne et elle ont perdu leur emploi en même temps. Ils en ont profité pour retourner aux études. À l’approche de l’obtention de leur diplôme, Mme Lacasse a appris qu’elle était enceinte. Cela s’est passé il y a près de huit ans.

La grossesse était très prenante pour la mère qui avait besoin de vitamines, de protéines et de calcium. La famille a fait appel à la Fondation Olo. Cette dernière offre quotidiennement un œuf, un litre de lait, un verre de jus d’orange et un supplément de vitamine et minéraux.

« Ça permet de ne pas couper dans ces aliments qui sont essentiels pour une grossesse en santé. On en a tellement besoin. Ça soutient la famille au complet. Le père se sent moins impuissant face aux ressources qu’il a. Ça enlève beaucoup de stress et ça sécurise », raconte Mme Lacasse.

Par chance, M. Champagne a obtenu un emploi dans son milieu de stage de fin d’études. Bien que la situation précaire n’ait pas duré longtemps, la famille est bien heureuse d’avoir reçu ce coup de main qui lui a permis de repartir sur de bonnes bases. Maintenant en bonne santé financière, le couple n’a pas honte d’avouer qu’il a eu recours à la fondation.

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Un enfant sur cinq naît dans une famille en difficulté financière au Québec. Le couple n’a pas hésité une seule seconde à partager son histoire afin de sensibiliser les centaines de familles qui se retrouvent dans la même situation.

« Souvent les gens sont gênés de demander de l’aide. Il ne faut pas. Le service est là. Pourquoi ne pas l’utiliser? », assure M. Champagne.

« Parfois, c’est un mauvais timing. Ça arrive. Il ne faut pas en avoir honte », ajoute Mme Lacasse.

En 2013-2014, la Fondation a aidé 2150 femmes en Montérégie, dont 121 dans la MRC Pierre-De Saurel. Depuis 20 ans, plus de 200 000 bébés ont bénéficié des services de la Fondation.

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