19 septembre 2017 - 00:00
Sorel-Tracy crée un comité du patrimoine
Par: Jean-Philippe Morin
Patrick Péloquin a déposé le règlement #2375 afin de créer le comité de toponymie, le 18 septembre, en séance du conseil. | Photo: TC Média - archives

Patrick Péloquin a déposé le règlement #2375 afin de créer le comité de toponymie, le 18 septembre, en séance du conseil. | Photo: TC Média - archives

Le conseiller du quartier des Patriotes, Patrick Péloquin, a vu son projet prendre forme le 18 septembre. Le conseil de ville a créé le comité du patrimoine, qui se penchera sur la préservation du patrimoine à Sorel-Tracy.

« Avec l’historique de notre ville, personne ne protégeait vraiment son patrimoine jusqu’à aujourd’hui, a commenté Patrick Péloquin, après la séance du conseil, le 18 septembre. Cette année, on a été très sensibles à ça avec le 375e. En créant un comité officiel, on se donne un mandat clair de protéger notre patrimoine local. Le patrimoine, ce sont les bâtiments, mais c’est aussi notre histoire », a-t-il poursuivi.

Ce nouveau comité du patrimoine prendra ainsi la place du comité de toponymie, qui avait comme mandat de se pencher sur les noms de rues.

« En plus des noms de rues, on va parler de protection et de mise en valeur du patrimoine et de notre histoire. Le rôle sera élargi. Plein de projets étaient initiés par le conseil de ville, mais il n’y avait pas d’instance de réflexion », ajoute Patrick Péloquin.

Le comité sera formé de quatre citoyens, deux membres du conseil municipal, un représentant du Service de la planification et du développement urbain, un représentant du Service des communications, un représentant du Service des loisirs et un représentant de la Société historique.

Ce comité sera chargé d’émettre des recommandations au conseil de ville qui prendra les décisions appropriées. « Comment ça se fait que dans notre ville aussi vieille, avec une histoire aussi riche, on n’a pas de comité pour discuter de l’avenir de notre patrimoine? C’est maintenant réglé, il ne faut pas que tout le monde travaille dans son coin », conclut M. Péloquin.

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