Son conseil a adopté une résolution en ce sens en séance extraordinaire le 30 janvier.
La Ville a notamment demandé à l’Assemblée nationale d’adopter un projet de loi d’intérêt privé qui lui permettra de constituer la « Société du complexe portuaire de Sorel-Tracy ». Cette dernière pourra construire, améliorer, entretenir et administrer tous les bâtiments et équipements pouvant mener à l’exploitation d’un tel complexe portuaire sur son territoire.
La loi privée permettrait notamment à la Ville d’exploiter ce complexe et les terrains qui le composent. Donc de recevoir les redevances perçues, basées sur le tonnage manutentionné au quai ou au terminal.
Elle deviendrait ainsi une des 16 zones industrialo-portuaires que Québec veut établir. Un projet total de 300 M$ annoncé par le gouvernement en mars dernier..
Se définir
La Ville est à l’étape de définition de son projet, a admis Jacques Thivierge, son commissaire industriel et porte-parole en cette matière.
Sorel-Tracy est toujours en discussion avec Hydro-Québec pour acquérir tous les terrains de l’entreprise situés entre l’autoroute 30 et le fleuve.
« Ce projet de loi d’intérêt privé lui permettrait notamment de profiter d’installations portuaires et d’équipements adéquats, de garder la propriété des terrains acquis qui pourraient ainsi générer des redevances non négligeables », a expliqué M. Thivierge.
Mais tout ne se fera pas sans consultation avec la population, insiste-t-il, afin d’atténuer le plus possible les impacts d’un tel projet.
« Nous sommes très conscients qu’il y a plusieurs enjeux juridiques, techniques, environnementaux, financiers, économiques et sociaux dont il faut tenir compte. Mais ce projet est un outil fort puissant de développement économique », dit-il.
Il spécifie que les activités qui pourraient se dérouler dans ce secteur sont différentes de celles de Kildair, son voisin.