Pour le maire Serge Péloquin, l’affaire est simple: « Nous cherchons tous à offrir à nos citoyens le meilleur service de sécurité en réduisant les coûts pour tous. Une étude pourrait certainement nous permettre d’ aborder la meilleure organisation pour y arriver. »

Déjà, le gouvernement favorise cette approche, avance-t-il. Il dispose même d’argent pour financer en tout ou en partie les MRC qui veulent mener ces études. « Le moment est propice pour renouveler nos façons de faire, si nécessaire », poursuit M. Péloquin. Les protocoles des municipalités desservies viennent à échéance en décembre. La MRC a un nouveau coordonnateur à la sécurité incendie.

Cette étude permettrait aussi, plaide M. Péloquin, de mesurer les besoins réels des municipalités. « Peut-être toutes les municipalités n’ont-elles pas besoin de service en hauteur et espaces clos? A-t-on vraiment besoin de plusieurs pinces de désincarcération? Autant de questions dont il faut trouver les réponses », poursuit-il.

Il se dit confiant de l’ouverture des maires à sa proposition, « car la région a déjà réussi des ententes profitables à tous (carte accès-loisir, équipements supralocaux) », rappelle-t-il.

:Au début de la démarche , il ne sait encore qui une régionalisation pourrait réunir.

Des rencontres

M. Péloquin compte notamment proposer sa démarche à ses collègues déjà desservis de la MRC de Pierre-De Saurel. Il a déjà rencontré les représentants de Sainte-Victoire-de-Sorel qui fut la première à dénoncer son entente avec Sorel-Tracy. Ils considèrent sérieusement « acheter » la protection du service de Saint-Ours.

À Sainte-Anne-de-Sorel et Saint-Joseph-de-Sorel, les conseils municipaux ont déjà voté une résolution pour contester les frais actuels. Saint-Robert y songe également.

À lire plus tard: les réactions des élus concernés.

Six services différents dans la MRC de Pierre-De Saurel