5 octobre 2015 - 00:00
Les candidats se prononcent sur l’assurance-emploi
Par: Sarah-Eve Charland
Le candidat du Bloc québécois, Louis Plamondon. | Gracieuseté

Le candidat du Bloc québécois, Louis Plamondon. | Gracieuseté

La candidate du Parti vert du Canada, Corina Bastiani.

La candidate du Parti vert du Canada, Corina Bastiani.

Le candidat du parti libéral, Claude Carpentier. | Gracieuseté

Le candidat du parti libéral, Claude Carpentier. | Gracieuseté

Le candidat du Nouveau Parti démocratique (NPD), Nicolas Tabah. | Gracieuseté

Le candidat du Nouveau Parti démocratique (NPD), Nicolas Tabah. | Gracieuseté

Le candidat du Parti conservateur, Yves Laberge. | Gracieuseté

Le candidat du Parti conservateur, Yves Laberge. | Gracieuseté

Que ferez-vous pour appuyer et aider les prestataires d’assurance-chômage? Quels moyens prendrez-vous pour éliminer progressivement la pauvreté dans le milieu?

Louis Plamondon: Garder les surplus pour l’assurance-chômage

« Les gouvernements se sont accaparé les surplus du programme d’assurance-chômage pour les affecter dans d’autres programmes. C’est une taxe déguisée », affirme le candidat du Bloc québécois Louis Plamondon.

Le candidat propose la mise en place d’une caisse d’assurance-chômage autonome. S’il y a des surplus, on bonifie les services du programme. S’il y a un déficit, on joue avec l’offre de service, explique-t-il.

Il souhaite également réduire le nombre d’heures travaillées et exigées à 360 heures. En ce moment, le nombre d’heures exigées varie entre 460 et 580.

Le délai d’attente de deux semaines devrait être réduit à une semaine ou enlevé complètement en tant de récession, ajoute M. Plamondon.

Corina Bastiani: La pauvreté au sommet des priorités

La candidate du Parti vert du Canada, Corina Bastiani, souhaite s’attaquer à la pauvreté qui est très présente dans la circonscription.

Elle s’est référée à un programme proposé par le parti et inspiré par des programmes européens.

« On a une position très clair. Le Parti vert souhaite un revenu minimum garanti. C’est une position révolutionnaire. L’objectif est de rapatrier tout ce qui touche les prestations sociales au niveau fédéral pour garantir un revenu minimal. Ce qui permettra de soulager le poids des gens. »

Claude Carpentier: Améliorer l’accès au programme

Le candidat du Parti libéral, Claude Carpentier, souhaite travailler à l’amélioration de l’accès à l’assurance-chômage en réduisant le délai d’attente de deux semaines à une semaine.

Il souhaite desserrer les critères d’admissibilité, notamment en adaptant le revenu d’assurance-chômage selon le nombre d’heures travaillées. « On veut élargir les critères qu’on juge trop serrés. Le gouvernement a mis des règles abusives qui n’ont pas de raison d’être. »

Le gouvernement doit passer par la création d’emploi afin de réduire le nombre de prestataires. « Notre parti veut créer 5000 emplois dans le développement des technologies vertes. On veut favoriser la création d’emploi et le retour au travail. »

Yves Laberge: Se concentrer sur la création d’emploi

Le candidat du Parti conservateur, Yves Laberge, ne compte pas concentrer ses efforts sur l’assurance-chômage.

« L’assurance-emploi aide ceux qui ont perdu leur emploi. Notre objectif est de créer de l’emploi. Bien sûr, les programmes actuels seront maintenus. »

Sa priorité est la création d’emploi, affirme-t-il. « L’avantage d’un député conservateur dans un gouvernement conservateur est d’avoir une place déterminante. Cela laisserait une plus grande proximité avec les ministres qui déterminent les projets de développement. »

Nicolas Tabah: Annuler la réforme de l’assurance-emploi

Le candidat du Nouveau Parti démocratique (NPD), Nicolas Tabah, veut annuler la réforme de l’assurance-emploi du gouvernement conservateur, ni plus ni moins.

« Seulement 36% des travailleurs sont admissibles. La plupart d’entre eux contribuent au programme. On va améliorer l’accessibilité à l’assurance-chômage », assure-t-il.

Le taux de chômage dans la région atteint 6%. Une région qui a un taux de chômage bas devient privilégiée, déplore M. Tabah.

« On a moins accès à ce programme. Pourtant, on voit très bien les impacts sur le terrain. Ce sont des personnes normales qui ont des familles. Ce ne sont pas des personnes qui abusent du système. On ne peut pas limiter l’accès. »

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